BURNING BRIGHT (2010)
Léo le 21/06/2013 à 17:23
Réalisé par Carlos Brooks
Avec Garret Dillahunt, Briana Evigan, Charlie Tahan, Meat Loaf
Film Américain
Genre : Thriller, horreur
Durée : 1h 26min
Année de production : 2010
Titre français : Dans l'oeil du tigre
Musique : Zack Ryan
Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : 12/06/2013
Avec Garret Dillahunt, Briana Evigan, Charlie Tahan, Meat Loaf
Film Américain
Genre : Thriller, horreur
Durée : 1h 26min
Année de production : 2010
Titre français : Dans l'oeil du tigre
Musique : Zack Ryan
Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : 12/06/2013
Critique BURNING BRIGHT (2010) |
Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.1
Burning bright est la seconde réalisation de Carlos Brooks après Quid Pro Quo, sorti discrètement en 2008 après un passage par le festival de Sundance. Distribué quand à lui directement sur le marché domestique, ce film d’attaque animale est le premier scénario écrit par le binôme féminin Chistine Coyle Johnston et Julie Prendiville Roux.Réalisateur inconnu + trame au fort gout de déjà-vu + sortie directe en DVD aux States et France = titre de fond d’étagère Cash Converters qui sent bon la croute devant laquelle on s’accroche pour ne pas s’endormir. Et là, contre toute attente, on se retrouve avec une série B franchement sympa, exploitant très efficacement son pourtant éculé concept.
Brooks multiplie les choix payants pour arriver à cette petite réussite. Déjà, il n’essaie pas d’étirer plus que de raison son histoire, bouclée en moins de 80 minutes. Il prend ensuite le temps d’en venir à l’affrontement attendu entre la belle et la bête, après avoir bien posé son ambiance - une grande et vieille bicoque au cœur d’un ouragan - et donné un peu de relief à son personnage central. Puis, une fois parvenu au cœur de son sujet, il offre quelques belles séquences d’attaque au spectateur, à la fois tendues, sauvages et, plus étonnamment, sexy. Bref, de l'excellent boulot côté réalisation, qui fait d’autant plus regretter que le scénario ne puisse s’empêcher de verser de temps à autre dans de petites et commodes facilités (le tigre qui écrase le téléphone portable, l’héroïne qui tombe nez-à-nez sur les papier d’assurance vie incriminant son beau-père).
Reste que, dans le créneau encombré de nanars du film d’agression animale, Burning bright tire finalement assez brillamment son épingle du jeu.
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