PENTHOUSE NORTH (2013)

(1) critique (0) commentaire

Léo le 01/07/2013 à 15:01

2.1

Réalisé par Joseph Ruben
Avec Michelle Monaghan, Barry Sloane, Michael Keaton, Andrew Walker.
Film américain, canadien
Genre : Thriller
Durée : 1h 25min
Année de production : 2013
Musique : Mark Mancina

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.1

Critique PENTHOUSE NORTH (2013)

Avis rédigé par Manu | le 01/07/2013. | Note : 2.1

Censé se dérouler à New York mais filmé en réalité à Ottawa, au Canada, Penthouse north marque le retour à la réalisation du désormais vétéran Joseph Ruben, neuf ans après le thriller fantastique The Forgotten. Il s’agit de la troisième collaboration de ce cinéaste venu de la série B avec le scénariste David Loughery, après Dreamscape en 1984 et Money train en 1995.

Globalement plus proche du DTV de luxe que du pur spectacle cinématographique, Penthouse north démarre de façon plutôt prometteuse. Joseph Ruben peut se prévaloir d’une certaine expérience dans le registre du film à suspense, et il semble n’avoir pas trop perdu la main à ce niveau. Cela s’en ressent dès les premières scènes, élégamment filmées dans ces teintes froides que semble apprécier particulièrement le cinéaste (cf. Sleeping with the enemy, The Good son ou encore The Forgotten).

Rapidement l’ensemble se dirige sur le terrain balisé du thriller en huis clos, évoquant ici immanquablement, avec son personnage central d’aveugle, les classiques Wait until dark et Blind terror. Le soin porté à la réalisation fait que l’on a - au moins durant la première demi-heure - plutôt envie d’y croire. Malheureusement, au bout de 2, 3 rebondissements éventés et situations tirées par les cheveux, on finit lentement mais surement par décrocher.

Le manque d’originalité de l’intrigue n’est pourtant pas fondamentalement l’élément le plus rédhibitoire ici. Ce qui cloche, c’est surtout la faiblesse des enjeux proposés (le chat de l’héroïne, que l’on menace de balancer par la fenêtre pour faire parler celle-ci… mon Dieu, quel horreur !), le peu de relief des 3 personnages principaux et la grossièreté des tours de passe-passe scénaristiques destinés à maintenir l’intrigue sur des rails tout tracés (la sœur, qui entame son travail d’accouchement au moment le plus opportun pour le film).

Bref, devant tant de facilités d’écriture, difficile de ne pas baisser les bras en dépit de l’indéniable soin porté à la forme. A mon avis, encore deux, trois titres du même acabit et Michelle Monaghan comme Michael Keaton (également producteur exécutif ici) risquent fort de se retrouver à cachetonner aux côtés de 50 cents, Christian Slater et autres Val Kilmer.

Rechercher avec google