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THE DISAPPEARANCE (1977)

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Manu le 12/02/2017 à 10:18
3.6
Réalisé par Stuart Cooper
Avec Donald Sutherland, Francine Racette, David Hemmings, John Hurt, David Warner.
Film anglais, canadien
Genre : Thriller
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1977
Titre français : La Disparition
Musique : Robert Farnon

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6



 Critique THE DISAPPEARANCE (1977)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.6
The Disappearance est le troisième long métrage de fiction de l’américain Stuart Cooper. Adaptation du roman « Echoes of Celandine » de Derek Marlowe, le film est écrit par Paul Mayersberg, également scénariste de The Man who fell to earth et Merry Christmas Mr. Lawrence, deux films interprétés par David Bowie. Notons enfin que David Hemmings est le producteur principal de l’œuvre.

Belle redécouverte que ce film qui m’avait pourtant profondément ennuyé à sa première vision il y a une vingtaine d’années. Il faut dire aussi que ce suspense psychologique reste d’une froideur clinique aisément rebutante pour qui n’y est pas préparé. On y retrouve d’ailleurs les travers typiques du style Mayersberg / Nicolas Roeg. Soit une écriture très littéraire, parfois assez absconse, cherchant volontairement à tenir le spectateur dans le flou, émotionnellement comme côté suspense, au risque de parfois le perdre (cf. Eureka). Ecriture qui, ici, ne se voit malheureusement jamais compensée par le génie narratif et visuel du réalisateur de Bad Timing.

Maintenant, si l’on accepte le parti-pris de distance imposé par ses auteurs, The Disappearance se révèle un objet cinématographique le plus souvent passionnant, en premier lieu porté par une photographie magnifique. En outre, sans égaler le travail d’un Roeg, auquel elle semble se référer, la réalisation de Stuart Cooper force tout de même le respect, jouant avec succès la carte de la narration partiellement déstructurée et mixant joliment thriller et romantisme glacé, le tout enrobée d’une belle atmosphère paranoïaque quasi surréaliste (l’épisode anglais).

Enfin, l’œuvre se distingue évidemment par la qualité de son interprétation. Ténébreux à souhait, fragile et flippant à la fois en tueur professionnel amoureux, Donald Sutherland livre une superbe prestation face à l’énigmatique Francine Racette (Mme Sutherland à la ville) en insondable objet de désir.

Un exercice glacial mais brillamment exécuté, pour le plaisir des yeux et de l’esprit, à voir impérativement dans sa version intégrale restaurée de 100 minutes.


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