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THE STRANGERS (2008)

(1) critique (2) commentaires
Manu le 23/07/2009 à 08:25
3.5
Réalisé par Bryan Bertino
Avec Liv Tyler, Scott Speedman, Glenn Howerton
Film américain.
Genre : Thriller, Epouvante-horreur
Durée : 1h 30min.
Année de production : 2007

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5



 Critique THE STRANGERS (2008)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.5
ATTENTION IL Y A DES SPOILERS VERS LA FIN (mais je me rappelle plus comme on masque les phrases !). Le pitch n'est pas compliqué : un jeune couple, sur le point de rompre,


se fait agresser par 3 mystérieux individus dans une maison de campagne isolée. De quoi rappeler à nos bons souvenirs un certain cinéma américain viscéral des années 70 à base d'agressions gratuites dont les pierres angulaires seraient peut-être le Delivrance de Boorman, Les Chiens de paille de Peckinpah et La Dernière maison sur la gauche de Craven. Une filiation prometteuse à priori pour quelqu’un de friand du genre comme moi. Et j’avoue que le film démarre mieux que bien, avec une ambiance tout de suite pesante, une tension prestement établie et remarquablement entretenue. La première demi-heure fonctionne donc à merveille, portée par une réalisation maligne, qui joue assez brillamment avec l’espace, sur la composition des cadres pour nous faire flipper. Il y a de la graine de Walton (Fred, le réalisateur de When a stranger call) chez ce Bertino. Et puis ça perd progressivement un peu de son intérêt, le film n’arrive pas totalement à maintenir le même niveau d'efficacité jusqu’au bout. Pour 2 raisons selon moi :

1) parce que la réalisation peine un peu à se renouveler au bout d'un moment, que les auteurs ont alors recours à des ellipses un peu faciles pour maintenir la mécanique du suspense horrifique en marche (du genre, Liv Tyler dans la grange, qui manque de se prendre un coup de hache dans la tête, pour se retrouver sur le plan suivant en train de ramper dans les bois) et surtout

2) parce que contrairement aux classiques des années 70 pré-cités, et notamment au Death Week-end de William Fruet auquel il me fait le plus penser dans sa trame initiale (2 victimes versus 3 assaillants dans une baraque au milieu de nulle part), le film n’a finalement rien de spécial à raconter, si ce n'est nous resservir l'histoire du couple déchiré qui se ressoude dans l'adversité. Il n’y a aucun échange, verbal ou autre, intéressant entre le couple et ses agresseurs, on ne saura rien sur eux, sur leurs motivations. Et moi ça me dérange, car je vois plus là-dedans de la facilité qu’une quelconque volonté de souligner la gratuité de leurs actes. L’intérêt de Death week-end et ses confrères venait du commentaire social qu’on en retirait, là j’ai eu l’impression qu’il n’y avait rien derrière, que ça s’arrêtait à un simple exercice de style visant à filer quelques frissons au spectateur.

Un objectif assurément atteint, ce qui est déjà bien, mais pas suffisant pour permettre au film de rivaliser avec ses ainés.


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