STARSHIP TROOPERS (1997)

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Manu le 05/03/2022 à 19:09

3.6

Réalisé par Paul Verhoeven
Avec Casper Van Dien, Dina Meyer, Denise Richards, Jake Busey, Neil Patrick Harris.
Film américain
Genre : Science fiction
Durée : 2h 09min.
Année de production : 1997
Musique : Basil Poledouris

Sortie Cinéma France : 21/01/1998
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique STARSHIP TROOPERS (1997)

Avis rédigé par Manu | le 05/03/2022. | Note : 3.6

Douzième long métrage cinématographique de Paul Verhoeven, Starship troopers est la libre adaptation du roman éponyme de Robert A. Heinlein publié en 1959. Le film est écrit par Ed Neumeier, qui avait précédemment travaillé avec Verhoeven sur son classique Robocop en 1987. Bien que modeste succès commercial en son temps, ce titre a fait l’objet de 2 suites, distribuées directement en video : Starship troopers 2: Hero of the federation de Phil Tippett en 2004 et Starship troopers : Marauder d’Ed Neumeier, 4 ans plus tard.

Tièdement accueilli à sa sortie en salles - comme pas mal de Verhoeven cela-dit - Starship troopers n’aura finalement pas mis très longtemps à acquérir son statut culte. Une confortable position de classique des années 90 largement méritée car non seulement l’œuvre demeure encore aujourd’hui hautement jubilatoire, mais il est toujours bon de rappeler que ce qu’elle raille / dénonce n’allait pas de soi en 1997. D’où sans doute l’incompréhension qu’elle suscita sur le moment.

Alors certes, le film ne fait pas dans la dentelle. Le mauvais gout y est assumé, la satire volontairement outrée, comme souvent chez cet auteur, tandis qu’un parfum fortement bis enrobe ce blockbuster clairement pas comme les autres. Mais c’est évidemment cet aspect provoc débraillée qui fait la force et le « charme » de soap-opera comico-guerrier de l’espace, mené tambour battant côté réalisation, de même que malicieusement inspiré pour ce qui est de son interprétation (avec, me concernant, un grand respect pour la prestation totalement décalée de Jake Busey).

L’une des grandes réussites d’un Verhoeven qui, malheureusement, selon moi, ne retrouvera jamais vraiment une telle inspiration par la suite.

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