I BANCHIERI DI DIO (2002)

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Manu le 26/03/2022 à 21:06

2.1

Réalisé par Giuseppe Ferrara
Avec Omero Antonutti, Pamela Villoresi, Giancarlo Giannini, Rutger Hauer, Pier Paolo Capponi.
Film italien
Genre : Biopic
Durée : 2h 05min.
Année de production : 2002
Musique : Pino Donaggio

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.1

Critique I BANCHIERI DI DIO (2002)

Avis rédigé par Manu | le 26/03/2022. | Note : 2.1

I Biancheri di Dio est le huitième long métrage cinématographique de l’ancien documentariste Giuseppe Ferrara. Le film est écrit par Ferrara lui-même et la scénariste et réalisatrice Armenia Balducci, par ailleurs épouse de Gian Maria Volonte dans les années 80. Il marque la seconde association du cinéaste avec l’acteur Giancarlo Giannini après Giovanni Falcone en 1993, ainsi que sa quatrième collaboration avec le compositeur Pino Donaggio.

Spécialiste du film-dossier sensible s’intéressant tout particulièrement aux affaires mafieuses / de corruption d’état ayant, pour la plupart, secoué l’Italie des années 70 et 80, Ferrara avait, dans le lointain souvenir que j’en garde, plutôt réussi son Cento giorni a Palermo, avec Lino Ventura, même si le résultat penchait déjà un peu plus du côté du cinéma très scolaire d’un Pasquale Squitieri que des puissantes dénonciations d’un Petri ou d’un Rosi.

Narrant ici les déboires et la fin tragique du « banquier des Dieux », Roberto Calvi, responsable de la Banco Ambrosiano, Ferrara s’égare malheureusement rapidement dans les méandres d’une tentaculaire intrigue mêlant prêtres pas très catholiques, banquiers véreux, agents du renseignement croquant à tous les râteliers, hommes politiques ripoux et incontournables représentants de l’onorata famiglia.

On n’y comprend donc pas grand-chose par moment. Et pourtant on ne peut pas dire non plus que le cinéaste cherche à compliquer son affaire. L’objectif affiché ici est en effet d’être le plus clair possible, avec des protagonistes ne donnant l’impression de s’exprimer que pour délivrer des informations capitales à la construction du dossier instruit par le film, tandis que la réalisation, visant le même but strictement pédagogique, se garde bien d'apporter la moindre touche personnelle à ce qu’elle entend raconter.

Bref, un film bavard et statique, terriblement besogneux, absolument pas la hauteur de son passionnant sujet.

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