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SCREAM FOR HELP (1984)

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Manu le 26/03/2017 à 13:12
3.6
Réalisé par Michael Winner
Avec Rachael Kelly, Marie Masters, David Allen Brooks, Lolita Lorre, Rocco Sisto.
Film anglais, américain, italien
Genre : Thriller
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1984
Musique : John Paul Jones

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6



 Critique SCREAM FOR HELP (1984)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.6
Scream for help se situe dans la filmographie de Michael Winner entre le film d’aventure en costumes The Wicked lady et Death wish 3, dernière participation du cinéaste à la franchise des Death wish, ainsi que sa dernière collaboration avec l’acteur Charles Bronson. Le film est écrit par Tom Holland, futur réalisateur des hits horrifiques Fright night et Child’s play. Notons à ce sujet qu’Holland désavoua publiquement le travail effectué par Winner sur son scénario.

Voilà que je me trompais en croyant que Death wish II marquait la conclusion du trip cinématographique de Michael Winner en terres hollywoodiennes. En effet, il se trouve que le controversé cinéaste anglais avait encore 2, 3 cartouches à tirer sur l’Oncle Sam au détour de ce quelque peu oublié Scream for help.

En surface, on tient ici un mélange de thriller typé « harcèlement domestique », virant, dans sa phase finale, au « revenge movie » cher au réalisateur de Lawman. Soit du pur cinéma de genre. Toutefois, dans les faits, on se retrouve avec une œuvre férocement sarcastique dans laquelle Winner n’hésite pas à « pousser maman dans l’escalier » et qui lorgne méchamment du côté de la comédie de mœurs par moment, annonçant dans son inconséquence totale les futurs Death wish 3 et Dirty weekend.

Winner opère ainsi, à travers cette histoire de beau-père criminel, un déboulonnage en règle de la famille modèle WASP des années Reagan tout en bousculant et ironisant sur les codes de la sage comédie teenager, alors en plein boom outre Atlantique. Bêtise et/ou cupidité sont ainsi les qualificatifs caractérisant le mieux la plupart de personnages Et l’on est très loin de John Hughes avec ces portraits d’adolescents fornicateurs, hédonistes et naturellement irresponsables. A ce titre, la seule séquence voyant l’amie de l’héroïne mourir percutée par une automobile juste après avoir déclamée sa volonté d’avorter afin de profiter à fond de la vie restera tout de même comme un grand moment de cinéma ironico-provocateur, malicieusement plus « royaliste que le roi », typique de son tordu de réalisateur.

L’ensemble fonctionne donc essentiellement sur le mode de l’outrance trash empreinte de cynisme, ne reculant devant aucune faute de gout (la musique, notamment) pour un résultat tenant de l’affaire de gout pure et dure.

Bref, du Michael Winner exactement comme on l’aime : aussi réjouissant que peu fréquentable.


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