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SETTE ORCHIDEE MACCHIATE DI ROSSO (1972)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 21/10/2011 à 07:28
3.6
Réalisé par Umberto Lenzi
Avec Antonio Sabato, Uschi Glas, Pier Paolo Capponi, Rossella Falk, Marina Malfatti.
Film italien, allemand
Genre : Thriller
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1972
Titre français : Le Tueur à l'orchidée
Musique : Riz Ortolani

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6



 Critique SETTE ORCHIDEE MACCHIATE DI ROSSO (1972)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.6
Cinquième film d’Umberto Lenzi plus ou moins affilié au genre giallo, cette co-production italo-allemande tire sa sève scénaristique de l’univers du romancier anglais Edgar Wallace, l’un des pères de King Kong et source d’inspiration majeure des krimi allemands – ces petite séries B mélangeant suspense et épouvante – du début des années 60. Mais là n’est pas sa seule source d’inspiration puisque selon IMDB, Roberto Gianviti, scénariste de ces Sette orchidee macchiate di rosso, aurait également puisé une partie de son inspiration dans le roman de Cornell Woolrich, "Rendez-vous in black". Chose curieuse : de mon côté, l’intrigue m’a par moment rappelé, dans sa structure, La Mariée était en noir de Truffaut, film adapté d’un roman de … Cornell Woolrich, "The Bride wore black".

Bref, qu’aient été ses influences, Sette orchidee macchiate di rosso est un giallo sortant de l’ordinaire du côté de l’écriture, très feuilletonnesque dans sa façon d’enquiller les rebondissements à un rythme endiablé parfois juste … pour le plaisir, de multiplier gratuitement les personnages secondaires n’apportant parfois pas grand-chose à l’histoire. On devine chez Gianviti un malin plaisir à compliquer ce qui aurait pu rester simple pour nous livrer au final un pur et très stimulant exercice de style.

Par ailleurs, l’un des gros avantages d’un scénario aussi sinueux que celui de ces Sette orchidee macchiate di rosso est qu’à la troisième vision du film on demeure encore constamment surpris par la progression aléatoire du récit. Et cela même lorsqu’on connait la chute de l’histoire, chute à peu près aussi joyeusement nawak que tout le reste.

A la revoyure, ça reste donc l’un de mes Lenzi préférés, si ce n’est mon préféré. Son audacieuse structure narrative, presque expérimentale, combinée à une réalisation très soignée, un cast de gueules bis ritales aux p’tits oignons, une bonne partoche de Riz Ortolani et une amusante si très démago vision de l’Italie post-68, avec d’un côté ses hippies dépravés et de l’autres ses flics incapables et volontiers cogneurs (les victimes potentielles qu’ils protègent se font assassiner, ils poussent aux aveux un pauvre bougre suite à un interrogatoire musclé) en font, pour résumer, une œuvre vraiment intéressante dans le genre giallo, un peu à part en tout cas.


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