SLAM DANCE (1987)

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Léo le 02/05/2014 à 09:25

2.5

Réalisé par Wayne Wang
Avec Virginia Madsen, Tom Hulce, Mary Elizabeth Mastrantonio, Don Opper, Harry Dean Stanton.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1987
Titre français : Un fauteuil pour l'enfer
Musique : Mitchell Froom

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique SLAM DANCE (1987)

Avis rédigé par Manu | le 02/05/2014. | Note : 2.5

Présenté hors compétition au festival de Cannes 1987, Slam Dance est le troisième long métrage du cinéaste natif de Hong Kong Wayne Wang. Ecrit par l’acteur Don Opper, qui interprète de l’homme de main Buddy dans le film, l’œuvre fut semble-t-il désavouée pour son réalisateur.

Neo-noir à la rutilante esthétique eighties, Slam Dance n’est pas vraiment une réussite en dépit de son générique particulièrement alléchant sur le papier (pour moi et pour l’époque, du moins). D’un point de vue strictement formel, le film fait pourtant preuve d’un joli caractère. L’ambiance clippesque / glamour mitonnée par la mise en scène de Wayne Wang, à mi-chemin entre du Tony Scott et du Michael Mann période Manhunter, stimule en tout cas constamment la rétine, et l’on ne peut que louer la puissance visuelle de la photographie discrètement brumeuse, ultra léchée d’Amir Mokri (Blue steel, Pacific heights ou le récent Man of steel).

Pour ce qui est du fond, en revanche, c’est un peu moins ça. Slam Dance ne perd pas de temps à agacer le spectateur avec son héros lunaire n’inspirant guère l’empathie (un Tom Hulce semblant encore se croire dans Amadeus), ses pointes forcées d’humour noir décalé et son intrigue policière épousant sans grande imagination les codes du film noir à la Laura. On ajoute à cela quelques trous scénaristiques laissant deviner un production à problèmes - en particulier tout ce qui concerne les personnages incarnés par Virginia Madsen et Millie Perkins, totalement sacrifiés au final - et l’on obtient un brouillon de film condamné à demeurer une curiosité pour seuls amateurs de cinéma des années 80.

Bref, à côté de la plaque, même si, paradoxalement, plus intéressant que la plupart des titres du même auteur sortis dans les années 2000.

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