I OUGHT TO BE IN PICTURES (1982)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 16/02/2023 à 11:54

3.5

Réalisé par Howard Ross
Avec Walter Matthau, Ann-Margret, Dinah Manoff, Lance Guest, Michael Dudikoff.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1982
Musique : Marvin Hamlisch

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5

Critique I OUGHT TO BE IN PICTURES (1982)

Avis rédigé par Manu | le 16/02/2023. | Note : 3.5

I ought to be in pictures est le quatorzième des vingt-quatre longs métrages signé par l’ancien chorégraphe Herbert Ross entre 1969 et 1995. Produit par Ross et Neil Simon, le film est également écrit par Simon, marquant à ce titre la quatrième (sur 5) association entre les 2 hommes. Il se situe par ailleurs dans la carrière de Walter Matthau entre la comédie policière Buddy Buddy de Billy Wilder et la satire sociétale The Survivors de Michael Ritchie.

Si j’en juge par la relativement bonne, voire parfois excellente tenue de leurs travaux communs, Ross me semble possiblement éligible au titre de plus doué des adaptateurs réguliers de Simon à l’écran. En témoigne ce très sympathique I ought to be in picture qui, sans éluder les écueils propres à l’écriture de Simon, demeure une comédie enlevée et amusante, proposant de savoureux numéros d’acteur.

Alors certes on conviendra aisément que l’amour immodéré de Simon pour la punchline cantonne discrètement l’œuvre à une certaine forme de facilité et d’attendu, voire d’artificialité. Défaut que n’arrange pas la tendance du scénariste et dramaturge à verser dans un faux cynisme, débordant en réalité de sentimentalisme.

Mais il s’agit là, quelque part, d’une recette à prendre ou à laisser, et lorsque celle-ci nous est mitonné de façon aussi efficace dans la forme - enrobée côté réalisation d’une ambiance californienne « dépression sous le soleil » bien croquée - avec une bête de scène de la trempe de Matthau pour mener la danse à l’écran, on a spontanément tendance à ne pas bouder notre plaisir et savourer le plat sans trop chercher la petite bête.

Bref, un savoureux de numéro de Matthau au programme, et un titre se situant dans le haut du panier de la filmographie de Ross comme de Simon, même si clairement sans surprise pour qui connait leur partenariat cinématographique.

Rechercher avec google