LA SECONDE VERITE (1966)

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Manu le 11/10/2022 à 07:46

Réalisé par Christian-Jaque
Avec Michèle Mercier, Robert Hossein, Pasquale de Boysson, Jacques Castelot, Jean-Pierre Darras.
Film français, italien
Genre : Policier
Durée : 1h 24min.
Année de production : 1966
Musique : Jacques Loussier

Sortie Cinéma France : 20/04/1966
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique LA SECONDE VERITE (1966)

Avis rédigé par Manu | le 11/10/2022. | Note : 2.0

Cinquante cinquième long métrage du scénariste et réalisateur Christian-Jaque, La Seconde vérité est coécrit par Paul Andreota, scénariste avec lequel le cinéaste avec déjà collaboré à 2 reprises, sur le drame judiciaire Les Bonnes causes et le film de cape et d’épée, La Tulipe noire. Le film adapte le roman de Jean Laborde, « Un homme à part entière », publié en 1961. Il marque la quatrième association à l’écran des comédiens Robert Hossein et Michèle Mercier, vedettes de la série des Angélique.

Œuvre jumelle des Bonnes causes dans la carrière de Christian-Jaque, adaptant tout comme celle-ci un roman de Laborde, La Seconde vérité entend là-encore dénoncer l’étroitesse des mœurs bourgeois de l’époque à travers un récit policier, partiellement raconté en flash-backs, mâtiné de drame passionnel.
Je ne sais point ce que vaut l’ouvrage de Laborde, mais le film de Christian-Jaque amène en tout cas à penser qu’il ne s’agit pas là d’un monument de la littérature hexagonale. Et si l’on pouvait déjà trouver Les Bonnes causes un peu pesant dans ses élans verbeux gratuits, que dire de cette Seconde vérité, plus grandiloquente et empruntée encore !

Par ailleurs, dans le premier des 2 films, à défaut de donner dans la nuance, les prestations de Bourvil et Pierre Brasseur ne manquaient assurément pas de panache. Ici, le jeu terriblement appuyé du couple Hossein / Mercier fait surtout grincer des dents.

Heureusement, le film est relativement court, et Christian-Jaque demeure un excellent technicien / raconteur d’histoire, capable ici de poser une belle ambiance hivernale provinciale et de donner maximum d’allant, de dynamisme à la plupart de ses plans, via une caméra presque toujours en mouvement. Ajoutons à cela une intéressante composition de Jacques Loussier, et on obtient un film certes loupé, souvent irritant, et cependant pas tout à fait détestable, relevant avant tout de l’intéressant ratage.

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