THE HUNGER (1983)
Manu le 29/03/2024 à 18:15
Réalisé par Tony Scott
Avec Catherine Deneuve, David Bowie, Susan Sarandon, Cliff De Young, Dan Hedaya.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1983
Titre français : Les Prédateurs
Musique : Michel Rubini
Sortie Cinéma France : 13/07/1983
Sortie DVD France : n.c.
Avec Catherine Deneuve, David Bowie, Susan Sarandon, Cliff De Young, Dan Hedaya.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1983
Titre français : Les Prédateurs
Musique : Michel Rubini
Sortie Cinéma France : 13/07/1983
Sortie DVD France : n.c.
Critique THE HUNGER (1983) |
Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.9
The Hunger est le premier long métrage du britannique Tony Scott. Le film adapte librement le roman éponyme de l’américain Whitley Strieber, publié en 1981. Il est coécrit par James Costigan, sous le pseudonyme d’Ivan Davis, coscénariste du King David de Bruce Beresford, et se situe dans la carrière de Catherine Deneuve entre le film d’aventures L’africain de Philippe De Broca et le drame plitico-romantique Le Bon plaisir de Francis Girod.Echec critique et financier en son temps, The Hunger a depuis gagné en réputation. Et ce n’est que justice, car si l’œuvre possède d’indéniables faiblesse, elle demeure un objet cinématographique marquant de son époque, ainsi que l’un des titres les plus marquants de son souvent décrié réalisateur.
Alors oui, The Hunger manque clairement de chair scénaristique, d’explications, de logique peut-être, et l’on passe pour cela probablement à côté du grand film de vampires moderne qu’il aurait pu être. Mais cela reste tout même une sacrée expérience visuelle et sonore, d’une belle audace pour l’époque. Cette poésie érotico-morbide savamment distillée par les images de Stephen Goldblatt, couplée au magnétisme du trio Deneuve / Bowie / Sarandon dépasse clairement le stade du simple film d’épouvante un peu provoc à l’esthétique publicitaire, comme il lui fut reproché en son temps.
Bref, imparfait mais brillant et unique. Avec finalement pour seul regret que Scott n’ait par la suite jamais vraiment retenter d’aventures aussi extravagantes (échaudé sans doute par son insuccès).
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