DJANGO UNCHAINED (2012)

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Manu le 17/01/2013 à 11:25

4.07

Réalisé par Quentin Tarantino
Avec Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio, Kerry Washington, Samuel L. Jackson.
Film américain
Genre : Western
Durée : 2h 44min.
Année de production : 2012

Sortie Cinéma France : 16/01/2013
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.0

4.2

2.5

3.4

Critique DJANGO UNCHAINED (2012)

Avis rédigé par Manu | le 17/01/2013. | Note : 4.0

Huitième long métrage de Quentin Tarantino, Django unchained marque la première incursion du célèbre cinéaste dans le genre western et première collaboration avec les acteurs Jamie Foxx et Leonardo Di Caprio (dans son premier grand rôle de vilain) ainsi que l’actrice Kerry Washington. Parmi les interprètes initialement prévus pour figurer à l’affiche de ce titre, citons Will Smith (choix originel de Tarantino pour le personnage-titre), Kevin Costner, Kurt Russell ou encore Joseph Gordon-Levitt.

Quelque peu pris à revers par ce nouveau Tarantino. Je m’attendais en effet à une grosse pâtisserie décomplexée et jubilatoire à la Inglourious basterds et je me suis retrouvé face à quelque chose de nettement plus sérieux. C’est sobre (… enfin disons… pour du Tarantino), plutôt grave sous des dehors frivoles et étonnement émouvant par moment (les apparitions fantomatiques de Broomhilda et, plus généralement, tout ce qui concerne son histoire avec Django). Certes, l’humour est omniprésent, mais, dans ses traits les plus aboutis, il met fortement mal à l’aise (le personnage de Jackson, jouant au bon nègre pendant le repas).

Après, je concède aux détracteurs du film un léger problème de rythme sur la fin, juste après la fusillade. Tout va un peu trop vite à mon goût, faisant glisser l’ensemble dans quelque chose de plus banal, lui ôtant dans cette précipitation une partie de son intensité dramatique. Ceci dit, ça reste globalement du tout bon. Du cinéma avec une vision, du cœur, de la chair, qui ne se noie pas dans ses hommages et références (Corbucci donc, Mandingo, mais aussi et surtout sa (très discutable) suite, L’enfer des Mandingos).

Autrement, j’attendais Tarantino au tournant sur son utilisation du « Nicaragua » de Goldsmith, mon morceau préféré de ce compositeur, toute partition confondue, (ainsi que le score qui m’a initié à son œuvre) et j’avoue qu’il n’a pas salopé le travail à ce niveau. La scène m’a filé le frisson …

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