THE RETURN OF THE SEVEN (1966)

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Manu le 27/10/2011 à 20:11

2.7

Réalisé par Burt Kennedy
Avec Yul Brynner, Robert Fuller, Julian Mateos, Warren Oates, Claude Akins.
Film américain, espagnol
Genre : Western
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1966
Titre français : Le Retour des 7
Musique : Elmer Bernstein

Sortie Cinéma France : 18/02/1967
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique THE RETURN OF THE SEVEN (1966)

Avis rédigé par Manu | le 27/10/2011. | Note : 2.7

Ecrit par Larry Cohen, futur réalisateur de titres horrifiques cultes (It’s alive, God told me to), The Return of the seven est la suite du classique westernien de John Sturges, The Magnificent seven. Yul Brynner reprend le rôle du mercenaire Chris Larabee qu’il tenait dans le premier opus, tandis que Steve McQueen est remplacé par Robert Fuller et Horst Buchholz par Julian Mateos, lesquels incarnent respectivement Vin, le bras droit de Chris, et Chico, le jeune paysan devenu pistolero. Notons enfin que cette première séquelle (sur un total de 3) fut tournée en Espagne, à la différence de l’œuvre originelle, filmée au Mexique.

The Return of the seven n’a globalement pas bonne presse. Et l’on ne peut effectivement nier, au bénéfice de ses nombreux détracteurs, que l’ensemble en impose bien moins que son modèle. Déjà côté distribution, ce n’est pas la panacée, avec un ensemble ne reposant cette fois plus que sur les seules épaules de Yul Brynner, dont l’embarrassante raideur – on a l’impression qu’il dort debout dans certaines scènes ! - associée à un jeu de répliques fonctionnant généralement sur des formules aussi lapidaires que lourdement sentencieuses, ne va par moment pas sans conferer un côté presque parodique au personnage.

La réalisation a elle-aussi bien du mal à faire oublier le travail de Sturges sur le premier volet. Et cela même si, en ce qui le concerne, Burt Kennedy s’en sort mieux qu’on pouvait le craindre, parvenant à insuffler une certaine ampleur à son récit.

En fait, le gros point noir de The Return of the seven, c’est sans doute son scénario. Personnages fades, ton hasardeux parfois proche de la comédie (nous rappelant qu'on est chez Burt Kennedy), situations copier-coller du premier film, le récit peine à décoller pour ensuite s’enliser dans des enjeux vainement complexes, voire un brin abracadabrants (cf. tout ce qui touche au personnage d’Emilio Fernandez).

Au final, mieux vaut faire abstraction de l’œuvre de Sturges pour apprécier cette suite certes décevante mais néanmoins tout à fait divertissante, à condition de n’espérer rien de plus qu’un petit western d’action.

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