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VAMOS A MATAR, COMPANEROS (1970)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 14/11/2011 à 22:30
4.1
Réalisé par Sergio Corbucci
Avec Franco Nero, Tomas Milian, Jack Palance, Fernando Rey, Iris Berben.
Film italien, allemand, espagnol
Genre : Western
Durée : 1h 58min.
Année de production : 1970
Titre français : Companeros
Musique : Ennio Morricone

Sortie Cinéma France : 16/07/1971
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.1



 Critique VAMOS A MATAR, COMPANEROS (1970)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.1
Vamos a matar, compagneros est probablement le western spaghetti le plus réputé de Sergio Corbucci aux côtés de Django et du Grand silence. Moins sombre que ces deux derniers, et peut-être moins travaillé stylistiquement parlant, ce spaghetti catégorie Zapatta – ainsi nomme-t-on les westerns italiens ayant pour cadre historico-géographique la révolution mexicaine – réunit 3 des acteurs les plus charismatiques du cinéma de genre européen de l’époque : Tomas Milian (le bandit révolutionnaire mexicain), Franco Nero (le marchand d’arme, symbole du capitalisme/libéralisme triomphant) et Jack Palance (son pendant américain, en plus « sauvage »).

Voilà un Corbucci que j’avais découvert il y a bien longtemps, dans sa version tronquée de 102 minutes, et qui ne m’avait alors pas particulièrement marqué. Revu uncut aujourd’hui, je dois dire que j’ai pris une petite claque. Vamos a matar, companeros, c’est en effet le meilleur du western spaghetti, soit 120 minutes d’énergie bouillonnante du côté de la réalisation et de l’interprétation au service d’un script d’une exceptionnelle densité, mixant sans complexe humour picaresque, tragédie et discours socio-politique contestataire.

D’une pertinence on ne peut plus actuelle dans son propos, Vamos a matar, companeros est une œuvre excessive (un peu trop même, côté rebondissements et rythme … un aspect un peu bordélique quelque part indissociable du cinéma de Corbucci), extrêmement généreuse et populaire au bon sens du terme dans sa façon d’aborder des thèmes sérieux avec légèreté, voire parfois sur le mode de la bouffonnerie, un film qui sait donner dans la dérision, mais tout en gardant ses convictions, ainsi que l’indique son sans doute improbable mais si tonifiant final, voyant le marchand d’armes cynique se rallier à la cause révolutionnaire pour ce qui ressemble fort à un ultime baroud d’honneur.

Traversé d’un souffle épique qui n’est pas loin d’égaler ceux des plus grands Léone, un film tout simplement épatant, à classer parmi les incontournables du genre spaghetti.


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