Dayle Haddon grandit à Toronto. C’est là qu’elle suit des cours de danse classique et rejoint les Grands Ballets Canadiens à l’âge de 13 ans. Cinq ans plus tard, elle reçoit le titre de reine de beauté en se coiffant de la couronne de Miss Montréal. Forte de cette distinction, la jeune femme se lance dans une carrière de mannequin.

A peine majeure, Dayle Haddon quitte le Canada pour Hollywood en compagnie de son petit ami, et ceci dans le but de devenir comédienne. Elle le devient sous l’égide des studios Disney en tenant l’un des rôles principaux de Nanou, fils de la jungle. Si Disney voit en elle l’une de ses futures vedettes, ses dirigeants déchantent devant les clichés érotiques de leur protégée publiée par le magazine Playboy. Débute alors pour Dayle Haddon un parcours d’actrice surtout marquée par ses deux prestations pour Just Jaeckin, Madame Claude et Le dernier amant romantique.

En 1991, Dayle Haddon vit un éprouvant drame personnel avec le décès prématuré de son mari. Disparition qui la laisse pratiquement sans ressources et en charge d’une petite fille de cinq ans. Installée dans une chambre de bonne, Dayle Haddon essuie refus sur refus dans son désir de reprendre sa carrière. Jugée « trop vieille », elle commence alors la tournée des grandes maisons de cosmétique avec pour ferme intention de vendre l’idée d’une ligne de produits rajeunissants pour des femmes de quarante et cinquante ans. Ce qu’elle réussit avec panache chez Estée Lauder puis chez l’Oréal. Un retour spectaculaire sur le devant de la scène au terme de plusieurs années de galère.

Elle apparaît également dans des séries telles Max Headroom et Le voyageur.