BELLO, ONESTO, EMIGRATO AUSTRALIA SPOSEREBBE COMPAESANA ILLIBATA (1971)

(1) critique (0) commentaire

Léo le 12/04/2014 à 20:10

3.6

Réalisé par Luigi Zampa
Avec Alberto Sordi, Claudia Cardinale, Riccardo Garrone, Corrado Olmi, Angelo Infanti.
Film italien
Genre : Comédie
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1971
Musique : Piero Piccioni

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique BELLO, ONESTO, EMIGRATO AUSTRALIA SPOSEREBBE COMPAESANA ILLIBATA (1971)

Avis rédigé par Manu | le 12/04/2014. | Note : 3.6

Bello, onesto, emigrato Australia sposerebbe compaesana illibata marque la sixième et ultime collaboration entre les romains Luigi Zampa et Alberto Sordi, ainsi que la seconde rencontre cinématographique entre Sordi et Claudia Cardinale, deux ans après la tragi-comédie historique de Luigi Magni Nell’anno del signore. Notons ici que le chef décorateur du film est le futur réalisateur Flavio Mogherini, qui tournera 6 ans plus tard le curieux giallo La Ragazza dal pigiama giallo, également tourné sur le continent australien.

Ce n’est pas encore avec ce bello, onesto, emigrato Australia sposerebbe compaesana illibata que je surprendrais Luigi Zampa à me décevoir. Comme à son habitude, le réalisateur de Il Mostro démontre son talent à proposer au spectateur un cinéma à la fois ludique, pouvant être abordé et consommé comme un pur divertissement, et intelligent, socialement engagé, revenant ici, en filigrane de son intrigue sentimentale, sur le phénomène d’immigration massive des italiens au lendemain de la dernière guerre mondiale. Magistralement interprété par Alberto Sordi, Amedeo Battipaglia, l’antihéros immédiatement attachant du film, se dresse ainsi en porte-parole de ces déracinés semblant toujours un peu décalés au sein de l’environnement qu’ils investissent.

Tendre, drôle mais également empreint d’une persistante mélancolie, le film touche par sa simplicité, son regard franc sans pathos dans ses quelques élans de gravité. Bref, une réussite, comptant également parmi ses atouts un superbe score lounge de Piero Piccioni, une Claudia Cardinale à croquer et un séduisant cachet « Wake in fright » dans ses décors naturels plus ou moins sauvages.

Rechercher avec google