HARLAN COUNTY WAR (TV) (2000)

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Manu le 01/04/2024 à 16:21

2.9

Réalisé par Tony Bill
Avec Holly Hunter, Stellan Skarsgard, Ted Levine, Wayne Robson, Alex House.
Téléfilm américain
Genre : Drame
Durée : 1h 44min.
Année de production : 2000
Musique : Van Dyke Parks

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9

Critique HARLAN COUNTY WAR (TV) (2000)

Avis rédigé par Manu | le 01/04/2024. | Note : 2.9

Originellement diffusé sur la chaîne câblée Showtime le 04 juin 2000, Harlan County war est le douzième long métrage de fiction de Tony Bill, acteur aperçu notamment dans l’unique réalisation de Frank Sinatra, le film de guerre None but the braves. Il est écrit par Peter Silverman, coscénariste du Where the river runs black de Christopher Cain, et se situe dans la carrière d’Holly Hunter entre la comédie O Brother, where art thou ? de Joel et Ethan Coen et le téléfilm When Billie beat Bobby de Jane Anderson.

Un beau sujet, à travers lequel Tony Bill retrouve l’Amérique rurale des laissés-pour-compte de son chouette A home of our own. Mais une œuvre possédant aussi comme sévère handicap de devoir automatiquement se frotter à un concurrent face auquel elle ne peut s’aligner : le documentaire Harlan County U.S.A. de Barbara Kopple.

Sans doute plus facile, donc, d’apprécier cet Harlan County war si l’on n’a pas en tête ce classique du documentaire engagé américain, comme cela est mon cas. Et même là, en dépit d’une solide interprétation (avec une Holly Hunter retrouvant presque son accent de Raising Arizona), l’œuvre laisse un peu sur sa faim, tant elle ne laisse guère de place à la surprise dans son déroulement, illustration appliquée et bienveillante d’évènements suscitant colère et révolte.

Bref, si l’ensemble n’est point à négliger dans l’œuvre de Tony Bill - et qu’il s’agit peut-être même de son meilleur long pour le petit écran - disons que, pour peu que l’on connaisse leur cinéma, on mesure ici rapidement la différence entre des cinéastes militants de la trempe d’un Martin Ritt ou John Sayles (aussi différents soient-ils) et un réalisateur plus sage tel que Tony Bill, fort de son seul sérieux.

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