BANANA JOE (1982)

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Léo le 22/01/2014 à 19:06

2.3

Réalisé par Steno
Avec Bud Spencer, Marina Langner, Mario Scarpetta, Giorgio Bracardi, Gianfranco Barra.
Film italien, allemand
Genre : Comédie
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1982
Musique : Guido De Angelis

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.3

Critique BANANA JOE (1982)

Avis rédigé par Manu | le 22/01/2014. | Note : 2.3

Banana Joe marque la cinquième et ultime collaboration cinématographique entre le scénariste et réalisateur Steno et l’acteur Bud Spencer. Les deux compères se retrouveront toutefois six ans plus tard sur la série des téléfilms Big Man diffusée sur feu la Cinq chez nous. Notons au passage que le duo aura pas mal bourlingué au cours de leur association artistique, visitant l’Asie (Piedone a hong Kong), l’Afrique (Piedone l’africano) et le sud de la méditerranée orientale (Piedone l’egitto).

Ecrit par les vétérans de la comédie populaire italienne Mario Amendola et Bruno Corbucci, Banana Joe est une farce bon enfant à l’humour de bande dessiné pour la jeunesse manquant cependant un brin d’invention et de recherche pour pleinement susciter l’adhésion de spectateur. On sourit donc de temps à autre aux mésaventures du candide Banana Joe tout en regrettant que le scénario ne soit pas davantage piquant (alors qu’il y avait aisément matière à signer quelque chose d’un peu plus relevé à partir de cette histoire) et la réalisation de Steno un peu plus soignée. A se demander d’ailleurs une fois de plus si ce dernier n’eut parfois pas mieux fait de délaisser la comédie - genre trop souvent synonyme chez lui de produits formellement bâclés - pour se tourner vers des registres supportant mieux son style expéditive, tels le polar urbain (cf. son très convaincant La Polizia ringrazia).

S’il possède le louable mérite de ne pas sombrer dans la vulgarité et la bêtise crasse, Banana Joe n’est reste pas moins une comédie peu attractive dans la forme et beaucoup trop inoffensive dans le contenu pour satisfaire un public autre que le cercle restreint des fans nostalgiques de sa sympathique vedette. Quant aux autres, ils ne retiendront probablement de cette bande négligeable que l’entrainante ritournelle composée pour l’occasion par les incontournables frangins De Angelis (peut-être bien leur dernier coup d’éclat musical, à mon sens).

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