
|  Manu le 29/10/2025 à 18:03 | 
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                    Réalisé par Stuart Cooper Avec Michelle Phillips, Jack Coleman, Alan Thicke, Catherine Oxenberg, William Devane. Téléfilm américain Genre : Policier Durée : 1h 28min. Année de production : 1993   | 
|  | Derniers films ajoutés | 



|  Manu le 29/10/2025 à 13:31 | 
Réalisé par Tobe Hooper
Avec Sean Patrick Flanery, Marisa Coughlan, Brendan Fletcher, Brent Stait, Ted Raimi.
Moyen métrage canadien, américain
Genre : Epouvante
Durée : 0h 57min.
Année de production : 2006
Titre français : Les Forces obscures
                Avec Sean Patrick Flanery, Marisa Coughlan, Brendan Fletcher, Brent Stait, Ted Raimi.
Moyen métrage canadien, américain
Genre : Epouvante
Durée : 0h 57min.
Année de production : 2006
Titre français : Les Forces obscures
|  Critique film de
                            Manu | 
                        
                        The Damned thing est le premier volet de la seconde et dernière saison de l’anthologie Masters of horror. Ecrit par Richard Christian Matheson, précédemment coscénariste du Three o’clock high de Phil Joanou et Full eclipse d’Anthony Hickox, il adapte la nouvelle homonyme d’Ambrose Pierce, originellement publiée en 1893. Cet essai se situe dans la carrière de Sean Patrick Flanery entre le film d’épouvante Kaw de Sheldon Wilson et la comédie horrifique The insatiable de Chuck Konzelman et Cary Solomon.
Presque 20 ans plus tard, j’ai eu envie de revenir à cette dernière participation de Tobe Hooper à l’anthologie des Masters of horror, qui ne m’avait pas vraiment convaincu, mais moins déçu que la plupart à sa découverte. Et si, au sortir de cette révision, le sentiment de frustration demeure, difficile toutefois, pour l’admirateur que je suis de ce cinéaste franc-tireur jusqu’au bout, de ne pas reconnaitre y avoir pris un peu de plaisir. 
Certes l’ensemble laisse le spectateur sur sa faim, souffrant en premier lieu d’une écriture condensant trop d’évènements et de personnages sur une petite heure seulement de pellicule. Hooper semble de ce fait constamment obligé d’aller à l’essentiel au détriment de toute véritable implication émotionnelle à l’égard de ses personnages. 
En revanche, l’énergie ne fait jamais défaut dans cette violente peinture apocalyptique, qui parvient tout de même à bousculer agréablement le petit confort de son audience. L’artisan du chaos, souvent vilainement satirique, qu’aura toujours été Hooper répond ainsi une nouvelle fois présent, même si le cadre demeure étriqué, dans un climat de foutoir finalement à la fois stimulant et problématique.
                        
                    
                                
                
|  Manu le 28/10/2025 à 08:04 | 
Réalisé par Costa-Gavras
Avec Yves Montand, Irene Papas, Jean-Louis Trintignant, Charles Denner, Bernard Fresson.
Film français, algérien
Genre : Thriller
Durée : 2h 07min.
Année de production : 1969
                Avec Yves Montand, Irene Papas, Jean-Louis Trintignant, Charles Denner, Bernard Fresson.
Film français, algérien
Genre : Thriller
Durée : 2h 07min.
Année de production : 1969
|  Critique film de
                            Manu | 
                        
                        Z est le troisième long métrage cinématographique de Costa-Gavras. Tourné en Algérie, le film adapte le roman homonyme du grec Vassilis Vassilikos, « Z », publié en 1966, dont l’intrigue s’inspire de l’assassinat son compatriote, le député Grigoris Lambrakis, en 1963. Il est écrit par l’espagnol Jorge Semprun et se situe dans la carrière de Jean-Louis Trintignant entre la comédie La Matriarca de Pasquale Festa Campanile et le drame de Giuseppe Patroni Griffi, Metti, una sera a cena.
Deux ans après le percutant Un homme de trop, Costa-Gavras précise son statut de cinéaste militant. Le thème général demeure globalement le même, en ce qu’il décrit un groupe d’individus luttant contre un système oppressif et un gouvernement de type dictatorial - avec ici une référence à peine dissimulée au régime grec des colonels de la période 1967-1974.
L’impressionnante énergie déployée par le cinéaste sur Un homme de trop se retrouve à l’identique dans cette réalisation coup de poing semblant en perpétuel mouvement. L’interprétation s’avère du même niveau d’excellence, donnant du grain à moudre l’ensemble de son prestigieux casting. 
Toutefois aucun sentiment de redite avec la réussite précitée de Costa-Gavras, car cette impeccable mécanique à suspense, qui ne se refuse toutefois pas quelques solides pièces d’action, trouve sa différence dans une narration fracturée plus audacieuse, ainsi qu’une tonalité se risquant à quelques pointes de sarcasme. L’apport de Jorge Semprun, serait-on tenté d’imaginer...  
Bref, peut-être pas mon Costa-Gavras préféré - Section spéciale, plus trouble et riche, me semble lui être légèrement supérieur - mais une incontestable réussite cinématographique de son temps.
                        
                    
                                
                
|  Manu le 27/10/2025 à 18:54 | 
Réalisé par Dave Schultz
Avec Rory J. Saper, Merritt Patterson, David James Elliott, Kelly Rowan, Kim Coates.
Film canadien
Genre : Horreur
Durée : 1h 50min.
Année de production : 2012
Titre français : Hunted
                Avec Rory J. Saper, Merritt Patterson, David James Elliott, Kelly Rowan, Kim Coates.
Film canadien
Genre : Horreur
Durée : 1h 50min.
Année de production : 2012
Titre français : Hunted
|  Critique film de
                            Manu | 
                        
                        Rufus est le troisième des 4 long métrages cinématographiques réalisés à ce jour par le canadien Dave Schultz, scénariste du Silent cradle de Paul Ziller et The Humanity bureau de Rob W. King. Le film est écrit et coproduit par Schultz. Il se situe dans la carrière de Kim Coates entre le film d’action A dark truth de Damian Lee et le thriller de Robert Cuffley, Ferocious.
Une relecture contemporaine du genre, qui frappe à plusieurs portes. Avec du Twilight au programme, mais aussi du Twin Peaks, du Near Dark et un soupçon de Edward Scissorhands. Sur le papier, cela semble donc intéressant, et certainement non dépourvu d’ambition.
Malheureusement, dans les faits, Schultz, dont j'avais bien aimé le précédent 45 R.P.M., ne parvient pas à créer un univers décalé convaincant. Le film manque de personnalité, d'audace, d’ambiguïté. 
Rien de folichon non plus à signaler du côté de l'interprétation. Seul Kim Coates tire à peu près son épingle du jeu (tandis que l’interprète principal se contente, lui, de tirer la gueule). Reste certes un cadre géographique plutôt original pour une fable horrifique de ce type, mais là-encore insuffisamment travaillé pour relever le faible niveau d'intérêt de l'ensemble.
Bref, une déception, qui s’arrange un peu dans sa seconde partie, moins maladroitement bizarre, mais se regarde malgré tout sans passion d’un bout à l’autre.                        
                    
                                
                
|  Manu le 26/10/2025 à 19:51 | 
Réalisé par Emmanuel Mouret
Avec Camélia Jordana, Niels Schneider, Vincent Macaigne, Emilie Dequenne, Julia Piaton.
Film français
Genre : Drame
Durée : 2h 02min.
Année de production : 2020
                Avec Camélia Jordana, Niels Schneider, Vincent Macaigne, Emilie Dequenne, Julia Piaton.
Film français
Genre : Drame
Durée : 2h 02min.
Année de production : 2020
|  Critique film de
                            Manu | 
                        
                        Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait est de dixième long métrage cinématographique d’Emmanuel Mouret. Sans surprise, le film est écrit par Mouret lui-même. Il marque sa septième collaboration avec le directeur de la photographie Laurent Desmet et se situe dans la carrière de Niels Schneider entre le biopic Sympathie pour le diable de Guillaume de Fontenay et le drame de Benoît Jacquot, Suzanna Andler.
J’avais quitté Mouret sur le joli L’art d’aimer, 9 ans auparavant, et je le retrouve en très grande forme sur ce titre, beaucoup plus grave dans le ton. Un jeu de l’amour et du hasard comme il semble les affectionner depuis ses débuts, mais amorçant ici un virage vers quelque chose de beaucoup plus profond. Soit une réflexion sur la fragilité du sentiment amoureux, les petites et grandes déconvenues faisant le douloureux sel de nos existences.
Une œuvre tout en délicatesse dans l’écriture et la réalisation, bénéficiant d’une interprétation de grande qualité. On retiendra ainsi, dans un rôle pourtant secondaire, la délicate composition d’Emilie Dequenne en épouse digne et meurtrie. Sans doute aussi parce qu’il s’agit peut-être là du plus beau personnage de ce subtil et superbe film choral.
Bref, clairement le plus beau film de Mouret parmi les quelques-uns que j’ai vu à ce jour.                        
                    
                                
                
|  Manu le 26/10/2025 à 07:20 | 
Réalisé par Costa-Gavras
Avec Louis Seigner, Michael Lonsdale, Heinz Bennent, Claude Piéplu, Bruno Cremer.
Film français, italien, allemand
Genre : Historique
Durée : 1h 58min.
Année de production : 1975
                Avec Louis Seigner, Michael Lonsdale, Heinz Bennent, Claude Piéplu, Bruno Cremer.
Film français, italien, allemand
Genre : Historique
Durée : 1h 58min.
Année de production : 1975
|  Critique film de
                            Manu | 
                        
                        Section spéciale est le sixième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur Costa-Gavras. Le film marque la troisième et dernière collaboration entre le cinéaste et le romancier, scénariste et homme politique Jorge Semprun. Il adapte l’ouvrage d’Hervé Villeré, « L’affaire de la section spéciale » et se situe dans la carrière de Bruno Cremer entre le néo-noir La Chair de l’orchidée de Patrice Chéreau et le drame romantique Le Bon et les méchants de Claude Lelouch.
Nouvelle dénonciation de la répression politique et des exactions opérées par les régimes totalitaires, Section spéciale nous replonge dans un peu glorieux passé, celui de la France de la collaboration. Un choix ambitieux, à une époque où le sujet était encore très sensible, qui permet à Costa-Gavras de signer l’un de ses tout meilleurs films.
Et si la réalisation tranchante du réalisateur de Z joue un rôle essentiel dans la réussite de cette entreprise, la plume acérée de Semprun me semble élever le film à un niveau qualitatif inédit dans la filmographie de Costa-Gavras. En effet, celle-ci distille par moment un humour acide assez réjouissant, en particulier dans son portrait croquignolesque du régime de Vichy comme dans sa vision de la compromission « pas-à-pas », enrichissant l'ensemble d'une inattendue lecture supplémentaire. 
Le résultat est ainsi une œuvre coup de poing, minutieuse reconstitution historique à la fois implacable, révoltante et cruellement drôle, portée par un parterre de comédiens exceptionnels, dont certains judicieusement employés à contre-emploi. Soit un sans-faute cinématographique qui ne rencontrera malheureusement pas le succès attendu en salles, en dépit d’une presse plutôt élogieuse, et demeure encore aujourd’hui un titre trop peu cité dans l’œuvre de Costa-Gavras.
                        
                    
                                
                
|  Manu le 25/10/2025 à 18:28 | 
Réalisé par Costa-Gavras
Avec Jessica Lange, Armin Mueller-Stahl, Frederic Forrest, Donald Moffat, Michael Rooker.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 2h 04min.
Année de production : 1989
                Avec Jessica Lange, Armin Mueller-Stahl, Frederic Forrest, Donald Moffat, Michael Rooker.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 2h 04min.
Année de production : 1989
|  Critique film de
                            Manu | 
                        
                        Music box est le douzième long métrage cinématographique de Costa-Gavras. Cette production américaine tournée en Hongrie et dans l’état de l’Illinois est écrite par Joe Eszterhas, déjà scénariste du précédent film de Costa-Gavras, Betrayed. Elle se situe dans la carrière de Jessica Lange entre le drame sportif Everybody’s all-american de Taylor Hackford et la comédie dramatique Men don’t leave de Paul Brickman.
Tristement semi-autobiographique pour son scénariste, dont le père sera ultérieurement accusé de crimes de guerre en Hongrie, Music box aborde un sujet important. Mais il fait malheureusement de façon un peu convenu. En effet, on voit assez facilement venir les pas toujours nécessaires rebondissements de ce récit manquant d’ambiguïté, de zones d’ombre quant à l’exploration de ses personnages.
Dommage donc que l’on en soit resté à ce très classique film-enquête, car Costa-Gravas avait assurément réuni ici une distribution capable d’offrir plus au spectateur. Des comédiens qui nous garantissent tout de même une expérience globale satisfaisante.
Bref, un peu trop sage pour interpeler en profondeur, mais à tout de même ranger parmi les bons crus dans la filmographie de son auteur, comme dans la carrière de son interprète principale (pas à son plus sexy ici, au passage).
                        
                    
                                
                
|  Manu le 24/10/2025 à 07:20 | 
Réalisé par Michael Mailer
Avec Alec Baldwin, Demi Moore, Dylan McDermott, Steven Prescod, Eden Epstein.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h38min.
Année de production : 2016
Titre français : Amour aveugle
                Avec Alec Baldwin, Demi Moore, Dylan McDermott, Steven Prescod, Eden Epstein.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h38min.
Année de production : 2016
Titre français : Amour aveugle
|  Critique film de
                            Manu | 
                        
                        Blind est le premier long métrage cinématographique de Michael Mailer, fils du romancier Norman Mailer et précédemment producteur de plusieurs films de James Toback notamment. Le film est écrit par son frère cadet, l’également acteur John Buffalo Mailer. Il se situe dans la carrière de Demi Moore entre les comédies Wild oats d’Andy Tennnant et Rough night de Lucia Aniello. 
Sorti en salles sur le sol américain sans faire grand bruit, ce drame romantique marque les retrouvailles à l'écran de Demi Moore et Alec Baldwin, 20 ans après le franchement pas terrible The Juror (enfin… pas terrible dans mon vieux souvenir). Réunion attendue par à peu près personne, ce qui explique sans doute pourquoi je n'avais à ce jour jamais entendu parler de ce Blind. 
Verdict : c'est à peu près aussi mauvais que le At first sight d'Irwin Winkler, qui fonctionnait sur canevas scénaristique assez proche. Baldwin et Moore, encore diablement sexy au passage, font ce qu'ils peuvent pour nous toucher, mais c'est bardé de clichés de la première à la dernière scène. L'intrigue secondaire impliquant un jeune aspirant écrivain que Baldwin prend sous son aile ne mène nulle part, et le personnage du mari, interprété par Dylan McDermott, plus crétin que salaud, est particulièrement insupportable. 
Bref, pour fans de Demi exclusivement, ou tous ceux curieux de savoir ce qu'elle a bien pu faire entre Margin call et The Substance.                        
                    
                                
                
|  Manu le 23/10/2025 à 16:53 | 
Réalisé par Costa-Gavras
Avec Jean-Claude Brialy, Bruno Cremer, Jacques Perrin, Gérard Blain, Michel Piccoli.
Film français, italien
Genre : Guerre
Durée : 1h 50min.
Année de production : 1967
                Avec Jean-Claude Brialy, Bruno Cremer, Jacques Perrin, Gérard Blain, Michel Piccoli.
Film français, italien
Genre : Guerre
Durée : 1h 50min.
Année de production : 1967
|  Critique film de
                            Manu |  | 
                        
                        Un homme de trop est le second long métrage cinématographique du franco-grec Costa-Gavras, ancien assistant d’Henri Verneuil, René Clément et Jean Becker notamment. Le film adapte le roman homonyme de Jean-Pierre Chabrol, publié en 1958. Il est coécrit par Costa-Gavras et Daniel Boulanger, et se situe dans la carrière de Gérard Blain entre le film d’espionnage MMM83 – Mission Morte Molo 83 de Sergio Bergonzelli et le drame criminel Negresco – Eine tödliche affäre de Klaus Lemke.
Grosse claque que cet Homme de trop, plus ou moins redécouvert aujourd’hui, mais longtemps demeuré dans l’ombre des nombreuses autres réussites du cinéaste de sa première partie de carrière, de Compartiment tueurs à Etat de siège, en passant par Z et L’aveu.
Le film a pourtant tout d’une réussite majeure dans la prestigieuse filmographie de son auteur. Audacieuse dans son ambition d’épopée guerrière, l’œuvre, menée à un train d’enfer, s’avère époustouflante du côté de la réalisation, marquée par plusieurs plans / séquence mémorables. Et l’écriture lui emboite le pas avec la même inspiration, posant ses enjeux avec clarté tout en faisant parfaitement exister sa riche galerie de personnages. Et si l’ensemble de la distribution est au sommet, je retiendrai volontiers les puissantes interprétations de Michel Piccoli et Gérard Blain, dans des registres presque opposés.    
Bref, du grand spectacle intelligent, témoignant d’une maîtrise totale de son sujet, s’offrant par ailleurs une assez inoubliable conclusion (que certains n’hésiteront pas qualifier de casse-gueule, dans tous les sens du terme).
                        
                    
                                
                
|  Manu le 23/10/2025 à 08:54 | 
Réalisé par Donald Wrye
Avec Dianne Wiest, George Dzundza, Graham Beckel, Jeffrey DeMunn, Lorraine Toussaint.
Téléfilm américain
Genre : Drame
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1983
                Avec Dianne Wiest, George Dzundza, Graham Beckel, Jeffrey DeMunn, Lorraine Toussaint.
Téléfilm américain
Genre : Drame
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1983
|  Critique film de
                            Manu | 
                        
                        The Face of rage est le dixième long métrage réalisé par le scénariste, producteur et réalisateur Donald Wrye. Cette production télévisuelle ABC, originellement diffusée le 20 mars 1983, est coécrite par Wrye lui-même et le scénariste de télévision Hal Sitowitz, précédemment collaborateur de Marvin J. Chomsky sur le drame urbain Little ladies of the night. Elle se situe dans la carrière de Dianne Wiest entre la chronique féministe Independence day de Robert Mandel et la romance musicale Footloose d’Herbert Ross. 
Bien des années avant les excellents O.G. de Madeleine Sackler et jeanne Herry à travers leurs respectifs (et excellents) O.G. et Je verrai toujours vos visages, c’est le téléaste Donald Wrye, peut-être le premier, s’intéressait à la justice restaurative. Sujet passionnant, dont je n’attendais à vrai dire rien de plus qu’un traitement honnête pas trop lourdement scolaire. 
D’où la surprise de me retrouver face à une œuvre aussi tenue niveau écriture et direction d’acteurs, qui construit soigneusement l’attendu temps fort de son récit, occupant pas loin de la moitié de l’œuvre. Soit la première rencontre entre victimes et détenus, coupables de viol. 45 minutes d’une grande intensité, servis par de remarquables interprètes, dont quelques futurs grands noms (Dianne Wiest, John Goodman, Danny Glover). 
On pourra donc s’étonner et regretter que cette réalisation télévisuelle d’exception pour son époque, forte d’une distribution aussi éclairée, ait ainsi végété dans l’oubli jusqu’à présent. Une réussite qui a en tout cas réactivé mon intérêt pour réalisateur, dont je n’avais rien vu de particulièrement notable à ce jour.
                        
                    
                                
                
|  Manu le 21/10/2025 à 17:32 | 
Réalisé par Richard Ciupka
Avec John Vernon, Samantha Eggar, Linda Thorson, Lynne Griffin, Lesleh Donaldson.
Film canadien
Genre : Epouvante
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1983
Titre français : Curtains, l'ultime cauchemar
                Avec John Vernon, Samantha Eggar, Linda Thorson, Lynne Griffin, Lesleh Donaldson.
Film canadien
Genre : Epouvante
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1983
Titre français : Curtains, l'ultime cauchemar
|  Critique film de
                            Manu | 
                        
                        Curtains est le premier long métrage cinématographique réalisé par le directeur de la photographie canadien Richard Ciupka. Le film est écrit par Robert Guza, Jr., scénariste du drame familial Melanie de Rex Bromfield, 1 an auparavant. Il se situe dans la carrière de John Vernon entre la comédie Airplane II: The Sequel de Ken Finkleman et le drame carcéral Chained heat de Paul Nicholas.
On ne va pas se mentir : Curtains a connu une phase de production relativement agitée, avec notamment le départ de son réalisateur en milieu de tournage, et cela s'en ressent pas mal dans sa narration, pour le moins décousue. 
Mais, malgré cela, et peut-être aussi un peu grâce à, le résultat est loin d'être inintéressant, se détachant aisément du tout-venant en matière de slasher eighties. Le cadre angoissant, le profil original (pour le genre) des personnages, avec un Vernon bien dans son élément, en enfoiré de première, cinéaste démiurge manipulateur, et quelques séquences d'une intensité dramatique inattendues sortent l'ensemble de la routine et compensent donc en partie le manque frappant de cohésion de son récit. 
Et puis, gros plus, j'ai trouvé le masque du tueur est extrêmement flippant. Bref, au final, un titre bien bancal, mais avec de l’idée dans l’écriture, quelques jolies séquences de trouille et une bonne interprétation, justifiants par là son petit statut culte.                        
                    
                                
                
|  Manu le 21/10/2025 à 15:02 | 
Réalisé par Paolo Cavara
Avec Philippe Leroy, Delia Boccardo, Gabriele Tinti, Giorgio Gargiullo, Lars Bloch.
Film italien
Genre : Drame
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1967
Titre français : La Cible dans l'oeil
                Avec Philippe Leroy, Delia Boccardo, Gabriele Tinti, Giorgio Gargiullo, Lars Bloch.
Film italien
Genre : Drame
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1967
Titre français : La Cible dans l'oeil
|  Critique film de
                            Manu | 
                        
                        L’occhio selvaggio est le premier long métrage cinématographique de fiction du jusqu’alors documentariste Paolo Cavara. Coécrit par Cavara lui-même et Tonino Guerra, en collaboration avec le romancier Alberto Moravia, le film se situe dans la carrière du français Philippe Leroy entre les comédies Non faccio la guerra, faccio l’amore de Franco Rossi et La notte è fatta per… rubare de Giorgio Capitani.   
Portrait d'un cinéaste spécialisé dans le pseudo-documentaire racoleur par un réalisateur ayant lui-même gouté au genre mondo, L'occhio selvaggio s’avère une proposition cinématographique des plus discutables dans les intentions, opérant au final une sorte de croisement entre le cinéma « d’auteur » de Claude Lelouch et celui, de pure exploitaiton, du Ruggero Deodato des années 80. 
A travers les mésaventures amoureuses et professionnelles de son personnage central, Cavara taille ainsi un joli costard à son ancien compagnon de route Gualtiero Jacopetti, présenté comme un irresponsable manipulateur, prêt à tout pour mettre en boite l’image qui choque, quitte à travestir la réalité. 
On pourra donc déjà trouver que le geste manque de l’élégance. Mais, n’arrangeant pas le cas de Cavara, cette dénonciation de l’esprit profondément putassier du mondo se fait sans non plus rechigner à jouer avec les bas instincts du spectateur, avec bon nombre de situations jouant à fond la carte de l’exotisme colonialiste morbide. 
Ou l’art de cracher dans la soupe tout en s’y abreuvant, en se payant au passage quelques grands noms à l’écriture (Tonino Guerra, Moravia) pour faire plus sérieux. Bref, définitivement plus un objet de curiosité qu’un bon film.                        
                    
                                
                
|  Manu le 21/10/2025 à 11:43 | 
Réalisé par John Lyde
Avec Matthew Reese, Dolph Lundgren, Danielle Chuchran, Chuck Liddell, Michael Flynn.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 27min.
Année de production : 2015
Titre français : Riot - Enfermé pour tuer
                Avec Matthew Reese, Dolph Lundgren, Danielle Chuchran, Chuck Liddell, Michael Flynn.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 27min.
Année de production : 2015
Titre français : Riot - Enfermé pour tuer
|  Critique film de
                            Manu | 
                        
                        Intégralement filmé dans l'Utah par un p'tit gars du coin, plutôt spécialisé dans la romcom de Noël,    Riot est l’un des 5 longs métrage cinématographiques tourné par l’acteur et réalisateur suédois Dolph Lundgren sur la seule année 2015. Il s’agit à ce jour du second des 4 films réunissant à l’écran Lundgren et l’acteur et artiste martial Chuck Liddell.
A l'instar de celles de bien d’autres vedettes musclées des années 80 et 90, on peut parler de fin de carrière décevante pour Dolph, ici encore une fois dans un rôle secondaire, celui d'un agent du gouvernement infiltré dans une prison de haute sécurité gangrénée par la corruption. 
Aucun challenge en effet pour la star de Red Scorpion et The Punisher, qui a juste 1 ou 2 scènes vaguement drôles lorsqu'il joue les agents d'entretien benêt pour endormir le staff carcéral. Le reste se résume à une enfilade de scènes de catch dans un hôpital délabré, plaquées sur un embryon de scénario, dans lesquelles John Lyde tente d’imiter du mieux qu’il peut le John Woo de la grande époque.
Bref, pas vraiment de temps mort - ce qui ne s’applique déjà pas à tous les titres récents du géant suédois et constitue donc un authentique bon point - mais une écriture qui laisse méchamment à désirer, des décors au rabais et un Dolph moyennement concerné.                        
                    
                                
                
|  Manu le 21/10/2025 à 08:35 | 
Réalisé par Ugo Liberatore
Avec Bernard De Vries, Rosemary Dexter, Doris Kunstmann, Laura Troschel, Giovanni Petrucci.
Film italien, allemand
Genre : Drame
Durée : 1h 44min.
Année de production : 1968
Titre français : Le Sexe des anges
                Avec Bernard De Vries, Rosemary Dexter, Doris Kunstmann, Laura Troschel, Giovanni Petrucci.
Film italien, allemand
Genre : Drame
Durée : 1h 44min.
Année de production : 1968
Titre français : Le Sexe des anges
|  Critique film de
                            Manu | 
                        
                        Il Sesso degli angeli est le premier des 7 longs métrages cinématographiques signés par le scénariste Ugo Liberatore entre 1968 et 1978. Le film est écrit par Liberatore lui-même et l’allemand Franz Seitz, futur producteur du Die Blechtrommel de Volker Schlöndorff notamment. Il se situe dans la carrière de Rosemary Dexter entre le drame criminel Gente d’onore de Folco Lulli et la fable politique Partner. de Bernardo Bertolucci. 
Il m'aura fallu l'ultime séquence de ce Il Sesso degli angeli pour faire le lien. Cette fin en suspension, muette, sur des visages songeurs au son d'un puissant score psychédélique de Giovanni Fusco qu'il faut que je me procure urgemment, m'a en effet directement évoqué le final d'un film de Bolognini que j'aime beaucoup : La Corruzione. Film justement coécrit par… Liberatore, dont Il Sesso degli angeli prolonge la réflexion, tenant au mal-être d'une génération sixties baignant pourtant dans le confort matériel, voire ici carrément le grand luxe. 
Après, le film de Liberatore n’est pas tout à fait du même niveau que celui de Bolognini. Plus frontal, moins subtil dans son évocation du vide existentiel de la jeunesse dorée, plus ancré dans son époque également, avec sa séquence centrale de trip au LSD aux fâcheuses conséquences. Mais cela reste une bonne petite surprise dans l’ensemble, plus ambitieuse et tenue que je ne l'espérais, avec, pour ne rien gâcher, un trio d’actrices principales particulièrement photogéniques.                        
                    
                                
                
|  Manu le 20/10/2025 à 22:57 | 
Réalisé par Kevin Connor, Harvey Hart
Avec Dyan Cannon, Harry Hamlin, Cliff De Young, David Birney, Liane Langland.
Mini-série américaine en 4 parties
Genre : Drame
Durée : 6h 53min. environ
Année de production : 1984
Titre français : Maîtresse du jeu
                Avec Dyan Cannon, Harry Hamlin, Cliff De Young, David Birney, Liane Langland.
Mini-série américaine en 4 parties
Genre : Drame
Durée : 6h 53min. environ
Année de production : 1984
Titre français : Maîtresse du jeu
|  Critique film de
                            Manu | 
                        
                        Master of the game est une mini-série américaine en 4 parties réalisée par le britannique Kevin Connor et le canadien Harvey Hart. Celle-ci adapte le best-seller homonyme de Sidney Sheldon, originellement publié en 1982. Elle se situe dans la carrière de Dyan Cannon entre les téléfilms Having it all d’Edward Zwick et Arthur the King de Clive Donner.
Luxueuse production télé tournée sur 3 continents, Master of the game est le parfait exemple de la mini-série de prestige façon années 80. De la star plus ou moins fraîche, de l’exotisme de pacotille, des histoires alambiquées sur plusieurs générations mêlant sexe et pouvoir. 
Bref, une sorte de modèle de cahier des charges qui fonctionne évidemment bien mieux lorsqu’elle s’en éloigne un peu, comme ici dans sa première partie, aux allures de western africain, portée niveau interprétation par Donald Pleasence semblant se délecter d’un nouveau rôle de salopard fini.
La suite, plus sage, perd sensiblement en intérêt malgré moult rebondissements. Des péripéties par ailleurs menées à bien trop vive allure pour permettre au spectateur de s’en amuser pleinement. A cet égard, l’intrigue de ce Master of the game s’avère si dense qu’elle prend par moment l’allure d’un simple résumé en accéléré, suggérant un montage initial beaucoup plus long.
Des moyens, le plaisir d’une distribution clinquante, un certain dynamisme côté réalisation - on sent ici le métier de Kevin Connor et Harvey Hart - mais un fond assurément superficiel, gentiment ringard, poussant à ne recommander l’ensemble qu’aux seuls nostalgiques de la petite lucarne des années 80. 
                        
                    
                                
                
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